Félix Tshisekedi s’est vu obligé d’intervenir après les événements de ces deux jours dans certaines villes dont Kinshasa où des manifestations ont éclaté contre les 3 propositions de lois sur le système judiciaire congolais telles qu'initiées au niveau de l'Assemblée Nationale.
Il dit qu’il comprend « cette colère du peuple, laquelle traduit l'attachement de ce dernier à un véritable Etat de droit ».
Il demande aux forces de l'ordre de prendre toutes les dispositions pour prévenir et contenir en cette période d'état d'urgence ce genre de manifestations.
« En même temps, le Chef de l'État rappelle à la classe politique Congolaise de toute tendance, sa responsabilité de ne pouvoir entreprendre, surtout pendant cette période d'état d'urgence, que des initiatives tendant à privilégier, en toute chose l'intérêt de la nation ainsi que la paix sociale et de s'abstenir de celles tendant à diviser le peuple ou à porter atteinte aux principes d'organisation et du fonctionnement de telles ou telles institutions de la République », dit un communiqué signé par Désiré-Cashmir KOLONGELE EBERANDE, Dircab a.i.
Il en appelle ainsi au calme et au respect de la loi par tous.
« Enfin, tout en respectant le droit constitutionnel de manifester, le Chef de l'Etat condamne avec véhémence les violences et attaques perpétrées ce jour contre les personnes et leurs biens », ajoute t-il.
Plusieurs biens immobiliers appartenant aux cadres du Front Commun pour le Congo (FCC) ou à leur proches ont été attaqués par les manifestants à Kinshasa. Pour sa part, le camp Kabila s’est dit prêt à la cohabitation si telle est la décision de son allié CACH.