Le commandant des forces terrestres au sein des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le Général Isidore Kahumbu a lancé ce samedi 20 juin 2020 à Goma, l’opération de contrôle des effectifs militaires. Cet exercice concerne tous les militaires basés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri. Il a pour but de permettre au commandant suprême de FARDC, le Président Félix Tshisekedi d'avoir une idée claire sur les effectifs des militaires engagés dans des opérations contre les groupes armés à l'est du pays.
Le premier militaire à être identifié, c'est le commandant de la 34e région militaire, le général Ilunga Mpeko Edmond. Il appelle tous les militaires sous sa responsabilité à se soumettre à cet exercice, chacun dans son unité, sous peine des conséquences juridiques et sociales.
« Je viens de passer au contrôle du personnel militaire initié par le commandant suprême sous la supervision du chef d’état-major général de la force terrestre. À cette occasion, j'invite tous les militaires du secteur de la 34e région militaire, c’est-à-dire les militaires de toutes les unités évoluant au Nord-Kivu de passer aussi au contrôle de manière individuelle et dans leurs unités, parce qu’à l’issue de ce contrôle, tout militaire qui ne sera pas identifié sera considéré comme ne faisant pas partie de nos forces de de la République démocratique du Congo, avec toutes les conséquences juridiques et sociales qui s'en suivent » a averti le général Ilunga Mpeko Edmond.
Le commandant des forces terrestres au sein des FARDC qui a personnellement procédé au lancement de l'opération de contrôle des effectifs des militaires au Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri souhaite qu'aucun militaire ne manque à ce rendez-vous. Général major Isidore Kahumbu.
« Nous ne voulons pas qu'il y ait un militaire qui manque à ce contrôle. Je fais appel à tout militaire, où qu'il soit, de courir à son unité pour qu’il soit recensé. Celui qui sera absent jusqu’à la clôture de l’opération doit se considérer avoir quitté l’armée parce qu'aucune réclamation ne sera acceptée compte tenu de différents inconvénients que nous avons eu avec les anciens contrôles. Les commandants des unités qui m’écoutent, partout où ils sont, celui qui est au front doit faire tout pour arriver au niveau des équipes de contrôle. Les équipes iront aussi au plus près du front pour qu'il n'y aient pas des militaires qui manquent parce qu'ils n'ont pas été approchés par l’équipe », a martelé le général major Isidore.
Jonathan Kombi, à Goma