Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a, par le biais d'un de ses cadres, Maître Jean BOBA, fustigé une campagne de diabolisation dont est victime ce regroupement et son Président Joseph Olengankoy, qui est aussi Président du CNSA.
Pour cet avocat, Bernard Beya est "mécontent" pour avoir perdu son siège au CNSA. Cependant, il explique que ce dernier savait pertinemment bien que la législation en vigueur interdisait à cette institution d'appui à la démocratie de présenter un candidat aux élections sous peine de perdre son poste.
« Il est mécontent parce qu’il a perdu son siège au CNSA. L’article 10 de la loi électorale au point 9, interdisait aux membres du CNSA d’être candidat aux différentes élections. Le camarade Bernard Beya s’est présenté comme candidat député national et provincial (au scrutin de décembre 2018), sachant que cela était formellement interdit par la loi et après son échec aux élections, il viendra demander au Président pour pouvoir siéger encore au CNSA, Olenghankoy étant un homme légaliste, qui est dans la vision du Chef de l’Etat d’un Etat de droit, ne pouvait pas accepter que ce Monsieur (Dr Bernard Beya ndlr) puisse retrouver encore son siège au CNSA, ce sera violé la loi, voilà d’où vient le problème », martèle Me Jean Boba, cadre du Rassemblement.
Pour le contexte, Bernard Beya, "ancien" membre du CNSA a porté plainte contre Olengankoy, président de cette institution d'appui à la démocratie pour "détournements" et paralysie "délibérée" du fonctionnement de l'institution dans le but d'un enrichissement personnel. Des sources proches du CNSA indique que ce dernier a tenté un come-back à l'institution. Olengankoy s'est opposé à cette opération, opposant une violation des textes en la matière.
Olengankoy est encore attrait en justice par Raphaël Muembo pour "faux en écriture et usage de faux". A charge de cette même institution qui est dans le viseur de beaucoup, le député national Delly Sesanga a déposé une proposition de loi portant dissolution du CNSA. Inscrivant sa démarche dans la réduction du train de vie des institutions, cet élu de Luiza la considère comme "ne servant plus à rien" et "inutilement budgetivore".
Berith Yakitenge