Nicolas Kazadi Kadima, ambassadeur itinérant du Président Félix Tshisekedi depuis mars 2019, est passé également à la barre comme témoin ce jeudi devant le tribunal de grande instance de Gombe siégeant à la prison de Makala, à Kinshasa. C’est dans le cadre du procès lié à la gestion des fonds relatifs aux marchés des projets des maisons préfabriquées. Lesquels projets entrent dans le cadre du programme de 100 jours.
Il a été nommé « verbalement par le directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, comme coordonnateur du comité de suivi du programme de 100 jours.
« Moi, en ma qualité de coordonnateur, j’ai tout simplement en toute responsabilité demandé que des audits soient faits. Ce n’est pas lancer une alerte, c’est exercer une responsabilité. Cela dit, je ne veux pas entrer dans le détail des dossiers, laissez l’instruction se faire, et je pense que jusqu’à présent, elle se fait correctement », disait-il dans une interview accordée à RFI le 13 avril.
Ce jeudi, à la barre, il a précisé la genèse de la coordination de ce comité.
« Le comité de suivi n’avait pas le mandat d’identifier les prestataires, dit-il. Le programme a été conçu en février, lancé en mars, le comité a été mis en place formellement en juin, mais les travaux ont commencé environ deux mois avant au travers d’une réunion convoquée par le directeur de cabinet du chef de l’Etat », a t-il dit devant la barre.
Après lui, passeront également Justin Kamerhe, Peter Kazadi et d’autres témoins.