Insécurité en Ituri : l'armée affirme avoir déployé ses hommes dans le territoire de Mahagi

ACTUALITE.CD

Les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) affirme avoir maîtrisé la situation sécuritaire qui prévoit dans le territoire de Mahagi (Ituri) depuis ces dernières semaines.

D'après le porte-parole du secteur opérationnel des FARDC en Ituri, celà fait suite au déploiement d'un effectif important de forces loyalistes dans ce territoire.

" Une forte délégation des autorités militaires conduite par le commandant de la 3eme zone de défense en charge des opérations et renseignements, Le général  Gihaka Smith est arrivée pour palper du doigt la situation sécuritaire dans le territoire de Mahagi. Nous avons visité certaines zones notamment Katanga. Nous avons déployés un effectif important des militaires dans les différentes zones d'insécurité avec des moyens conséquents à leur disposition", a déclaré Jules Ngongo ce dimanche 24 mai à ACTUALITE.CD.

L'armée qui se donne le devoir de pacifier ce territoire sollicite cependant l'apport de la population et l'appelle à bannir l'auto-défense.

" L'armée a un seul objectif présentement qui est celui de sécuriser la population de Mahagi et de leurs biens. Nous allons commencer nos opérations militaires dans des zones d'où proviennent ces hors la loi pour qu'ils subissent  la force de l'armée congolaise. Nous demandons à la population locale de rester calme et faire confiance à son armée mais également de bannir l'esprit de l'auto-défense ", a dit l'officier militaire.

Après le territoire de Mahagi, cette délégation militaire s'est rendue dans le territoire d'Aru pour une mission d'itinérance, ajoute la même source.

Le territoire de Mahagi est secoué par les violences armées depuis début avril causant une cinquantaine des morts selon la société civile locale.

Ce samedi 23 mai, le gouverneur de cette province Jean Bamanisa Saidi s'est rendu sur le lieu pour consulter les différentes couches sociales en vue de trouver des pistes des solutions pour la restauration de la paix dans cette partie de la province.

Franck Asante, à Bunia