Lubumbashi : la police réitère son engagement à sécuriser la population et appelle cette dernière à éviter la manipulation

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Le commissaire divisionnaire adjoint de la police au Haut-Katanga, Louis Segond Karawa a réitéré mercredi dernier l’engagement des forces de l’ordre à assurer la sécurité de la population et de ses biens. Un engagement qui intervient au moment où les actes de criminalité perdurent à Lubumbashi surtout dans la commune Annexe.

Le général Karawa a appelé également la population à éviter la manipulation et à soutenir sa police dans la traque des auteurs de l'insécurité.

« La population doit soutenir sa police, elle doit être loin de manipulation. Je demande également à la police de faire son travail, à respecter nos valeurs essentielles, le respect de la population. Nous allons nous mettre au travailler pour le bien-être de la population, malheureusement dans la ville quand il y a des problèmes, on attribue à la police et ça nous dérange quand-même », a dit la commissaire divisionnaire adjoint de la police au Haut-Katanga lors d'une tournée d'inspection dans la commune annexe, bastion de l'insécurité à Lubumbashi.

Le général Louis Segond Karawa a également rappelé la nécessité de cette tournée, celle de rencontrer les cadres de base et la population elle-même pour envisager de nouvelles stratégies sécuritaires. « Nous avons jugé bon d'aller vers les cadres de base parce que ce sont eux qui ont les réalités de terrain, qu'on puisse avoir la police partout », a-t-il précisé, annonçant pour bientôt la mise en place d’un système d'alerte.

Les quartiers Kilobelobe, Kumwisho et Kamasaka dans la commune Annexe sont considérés comme bastions de l'insécurité. C’est là où ce responsable de la police s’est rendu. Et des discussions directes avec les cadres de base ont eu lieu.

Lubumbashi enregistre plusieurs cas de cambriolage qui se soldent souvent par des morts. Le derniers cas remontent à quelques semaines, six personnes ont perdu la vie dans la commune Annexe lors de passage des hommes armés dans des ménages. Pour diminuer tant soit peu l'insécurité, Kinshasa avait décidé de renvoyer de la ville tous les militaires et policiers non essentiels vers le camp de formation de Kamina, mais cette décision est loin d'apporter de solution.

José Mukendi