Insécurité à Lubumbashi : une trentaine de présumés bandits arrêtés et déférés devant la justice

ACTUALITE.CD

Les services de sécurité du Haut-Katanga dont ceux de la police ainsi que de l'armée ont mis la main, le weekend dernier, sur une bande composée d'une trentaine de présumés bandits identifiés comme ceux qui créent l'insécurité dans la ville de Lubumbashi. Parmi eux, figurent des civils, policiers voire militaires.

Après les avoir présentés ce mardi 19 mai au Gouverneur de la province, Jacques Kyabula Katwe, ces "présumés" bandits  ont été déférés devant les instances judiciaires.

Le premier groupe, selon les services de sécurité qui ont procédé à la présentation de ces présumés bandits, il s'agit des gens qui sont à la base des actes criminels, débutés en début du mois en cours au quartier Kilobelobe, dans la commune Annexe. Ces actes d'insécurité avaient occasionné la mort de 6 personnes.

Un deuxième lot est présenté par les mêmes sources sécuritaires, comme notamment des voleurs, qui causent désolation au quartier Somika, toujours dans la commune Annexe, y compris des policiers et militaires également présentés à l'exécutif provincial avant d'être déférés devant la justice.

Une occasion pour le gouverneur du Haut-Katanga de s'adresser à ceux qui continuent d'insécuriser la ville de Lubumbashi.

" Qui que vous soyez, civils ou militaires, vous n'avez pas le droit de faire souffrir la population. Si vous voulez défier l'Etat, vous le trouverez sur votre chemin car on ne peut se permettre de continuer à défier l'Etat. Vous êtes majoritairement des jeunes qui, au lieu de chercher le travail et gagner honnêtement la vie, vous vous livrez au banditisme en volant dans des maisons des populations qui ne dorment plus à cause de vous. Ceux dont vous tuez sont vos frères, et la justice doit vous juger pour établir les responsabilités ", a dit Jacques Kyabula Katwe gouverneur du Haut-Katanga à cette occasion de présentation de ces présumés bandits.

La ville du cuivre et d'autres contrées du Haut-Katanga n'ont toujours pas trouvé d'accalmie définitive. Plusieurs cas d'insécurité sont signalés et l'exécutif provincial est à pieds d'oeuvre pour arrêter cette hémorragie d'insécurité qui tend à perdurer.

José Mukendi