Alors que la République Démocratique du Congo célèbre ,comme prévu chaque le 17 mai, la bravoure de ses vaillants soldats, notre entreprise, qui s’est fixé dans ses objectifs concernant ses activités sociales de lutter contre la violence sexuelle faite à la jeune fille en milieu éducatif, tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale que cette date est également celle où la vie d’une adolescente de 13 ans a basculé suite à son un viol collectif qu’elle a subi le 17 mai 2019 de la part de 7 de ses camarades d’école enfants de hautes personnalités du pays notamment de gouverneur, de députés, d’artistes et autres. Ceux-ci ainsi que la victime étaient tous alors élèves à l'école Révérend Kim jusqu’à leur expulsion. Elle, qui pourtant était une élève appliquée à l’école, crie ce 17 mai 2020 son désespoir par ces mots : ’je ne peux pas dormir. Ce mois est un mois pourri. On peut se cacher mais, dans deux jours, ça fera un an précisémentque je ne suis pas allé à l’école’.
En mai 2019, sur plainte de la mère de la victime, unjugement rendu en première instance au Tribunal pour Enfant de Kinshasa dans la Commune de Kinshasa avait suscité l’indignation générale consécutive à la décisionde justice jugée injuste vis-à-vis de la victime face à ses bourreaux. L’affaire était monté au Tribunal pour Enfant de Kinshasa/Gombe pour un jugement en appel et a abouti au Tribunal pour Enfant de Kinshasa/ Ngaliemaoù plus rien ne filtre, ni ne bouge. Ce qui pousse à plusieurs interrogations sur la bonne évolution de ce procès en appel.
Entre temps, les bourreaux circulent sans aucune inquiétude dans les rues. Certains d’entre eux auraient, semble t-il, quitté le pays pour échapper à la justice. La victime pour sa part se morfond devant le sort impitoyable qui lui est réservée.
C’est pourquoi, au regard du cri de détresse de l’adolescente victime du viol collectif de 7 enfants enconflit avec la loi, et surtout au regard de la célérité avec laquelle différentes affaires judiciaires actuelles de hautes personnalités du pays sont traitées avec célérité, nous sollicitons à ce que le dossier de cette jeune fille soit également traité avec le même zèle afin que cette derrière retrouve sa sérénité comme tout enfant de son âge en retournant à l’école sans aucune crainte.
Directrice,
Bernadette KAMANGO
Cedric KAYEMBE Citoyen Engagé.