Lubumbashi : un député demande d'évaluer les mécanismes mis en place par les autorités pour lutter contre l'insécurité

ACTUALITE.CD

Le député provincial du Haut-Katanga, Francis Kazadi Musans,  a adressé une question écrite au responsable de l'exécutif provincial sur l'état général de la sécurité en province. Une question écrite qui intervient dans un contexte d'insécurité dans la ville de Lubumbashi.

La question écrite porte sur la gestion de la question sécuritaire et le député s'interroge sur le rôle de la nouvelle structure créée pour lutter contre l'insécurité.

" Dans ce contexte, il a été implanté une structure dénommée "Centre de coordination des opérations".Quels en sont les objectifs ? Se trouvant à mi-chemin, pouvez-vous nous faire une évaluation ?, s'interroge cet élu de Lubumbashi.

Ainsi évoque-t-il la défaillance des services de sécurité et s'interroge sur ce que doit être l'apport des jeunes encadrés dans différents quartier pour faire face à l'insécurité dans la capitale cuprifère.

" Face à la défaillance prétendue des services de sécurité, le recours à la jeunesse encadrée au sein de nos quartier peut-il être salutaire ? Il a été constaté que vous êtes très actif dans les autres secteurs d'activités de la province alors que sur le terrain de la sécurité, vous êtes de moins en moins proche de vos administrés. Pourquoi ce contraste? ", ajoute-t-il.

Paraphrasant le feu Général Mahele, chef d'état major de forces armées sous Mobutu, Francis Kazadi rappelle : "Quand les services de sécurité n'arrivent pas à mettre fin à l'insécurité, c'est-à-dire que les criminels s'y cachent".

L'exécutif provincial du Haut-Katanga avait décentralisé le Centre de coordination des opérations dans différentes communes de Lubumbashi pour rapprocher la population des services devant assurer sa sécurité , en dotant ces derniers des moyens logistiques conséquents. Le gouverneur Jacques Kyabula a même changé le ministre de l'intérieur. Malgré ces efforts, les actes de criminalité urbaine perdurent dans la ville du cuivre. Plusieurs attaques des hommes armés sont signalées dans les ménages. Les derniers remontent à une semaine, au moins six personnes étaient tuées dans la commune Annexe, selon la société civile.

José Mukendi, à Lubumbashi