Assemblée nationale : le caucus des députés du Kasaï-central appelle à "l'unité" des membres du bureau et met en garde celui qui tenterait de déstabiliser le bon fonctionnement des institutions

Assemblée nationale

Le caucus des députés nationaux élus de la province du Kasaï-central a plaidé, ce lundi 27 avril, pour l'unité des membres du bureau de l'Assemblée nationale. C’est ce qui ressort d’une déclaration lue au Palais du peuple devant la presse par le député Donatien Kakongo, Président de ce caucus.

Les élus du Kasaï-central fustigent ce qu'ils qualifient d’acharnement contre Jean-Marc Kabund, premier Vice-président de la chambre basse du parlement.

« Mettons en garde toute personne de quelle tendance politique, qu'elle soit instrumentalisée ou pas, auteur ou co-auteur des actes pouvant déstabiliser l'alternance pacifique chèrement acquise et le fonctionnement des institutions et la coalition FCC-CACH pour le bien de la nation. Demandons au bureau de l'Assemblée nationale de ne pas céder à la politique de la division que les pêcheurs en eau trouble cherchent à alimenter », dit la déclaration des élus du Kasaï-central.

Par ailleurs, ce caucus des députés qualifient d’irrévérencieux, les propos contenus dans la lettre du  député Jean-Jacques Mamba,  adressée à Jean-Marc Kabund, lui demandant de démissionner.

« Nous, députés nationaux du Kasaï-central, insurgeons contre les propos irrévérencieux contenus dans la lettre n°02/BR/1VP/04/20 du 21 avril 2020 adressée au premier vice-président de l'Assemblée nationale, l'honorable Jean-Marc Kabund a Kabund avec copie pour information à l'honorable Présidente de l'Assemblée Nationale par l'honorable Jean-Jacques Mamba demandant au premier Vice-président de l'AN de pouvoir démissionner de ses fonctions de l'Assemblée nationale », regrettent-ils.

S'appuyant sur l'arrêt de la Cour constitutionnelle, qui a déclaré conforme à la constitution, l'ordonnance du Chef de l'État sur la proclamation de l'état d'urgence sanitaire, ces élus estiment que, dans le débat autour de la violation de la constitution ou non, c'est Kabund qui a eu raison.

S’il fallait demander une quelconque démission, disent ces députés, c'est au Président du sénat, Alexis Thambwe Mwamba.

Berith Yakitenge