RDC : L'Ajpro demande au président de la République d'user de son arbitrage constitutionnel pour assurer le fonctionnement régulier des institutions face au débat sur le congrès et l'état d'urgence

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L'Association des Jeunes Professionnels de l'Union Pour la Démocratie et le Progrès Social (AJPRO-UDPS), une structure au sein du parti présidentiel, qualifie d'" incinstitutionnelle " la tenu du congrès tels préconisé par le président du sénat Alexis Thambwe Mwamba.

Pour cette structure, cette prise de position d'Alexis Thambwe Mwamba souffre d'irrégularités tant sur le fond que sur la forme. C'est dans ce contexte qu'elle appelle le président de la République en sa qualité du garant de bon fonctionnement des cours institutions d'user de tout son pouvoir afin de ne pas laisser le Parlement siéger en toute irrégularité.

" Ainsi établi, nous déclarons inconstitutionnelle la volonté manifeste de la tenue d’un congrès pour irrégularité de former et de fond.
De ce fait, nous invitons le Président de la République à user de son arbitrage constitutionnel pour assurer le fonctionnement régulier des institutions, dont l’une des institutions qu’est le Parlement tend à vouloir fonctionner de manière irrégulière, conformément à l’article 69 de la constitution " renseigne le communiqué de l'ajpro.

L'Ajpro brandit l'arrêt de la Cour suprême interdisant une " autorisation " du Parlement  avant la proclamation de l'État d'urgence par le chef de l'État.

" Le président de la République, garant de la nation, n'est pas lié à une quelconque autorisation du congrès prévue dans l'article 119 de la constitution d'autant plus que la Cour Suprême de Justice faisant office de Cour Constitutionnelle s'était prononcée, sous R/Cons 061/TSR, sur la non nécessité de l'autorisation du parlement ",ajoute le communiqué.

Depuis le samedi,  un débat s'est invité dans les états major des partis politiques,  sur la conformité, de la proclamation de l'état d'urgence et la tenue d'un éventuel congrès, suite aux sorties médiatiques du président du Sénat Alexis tambwe et du premier vice président de l'Assemblée nationale, Jean Marc Kabund.