L’Office congolais de contrôle (OCC) a procédé au prélèvement d’un nouvel échantillon pour des analyses plus approfondies en vue de lever l’équivoque au sujet de la conformé d’une cargaison de plus de 280 tonnes du riz blanc du Programme Alimentaire Mondial (PAM) déclarés impropres à la consommation.
D’après Gauthier M’Putu, chef d’agence adjoint de l’OCC-Butembo, le nouvel échantillonnage a été effectué à Butembo, mais l’analyse se fera au sein des laboratoires de l’OCC à Kinshasa.
« Quand le client introduit une contestation, le analyses doivent se faire par d’autres analystes. C’est pourquoi le directeur du laboratoire national a décidé de prendre les échantillons prélevés ici (à Butembo) et l’amener à Kinshasa », a-t-il expliqué à la presse.
M. Gauthier M’Putu indique que la commission mixte OCC-Mairie-PAM a procédé au rééchantillonnage dans des conditions exigées par les normes et les travaux ont été ouverts à plusieurs couches sociales. D’après toujours lui, la délégation a quitté Butembo dimanche pour Kinshasa en vue des nouvelles analyses physico-chimiques et microbiologiques approfondies dans un « laboratoire plus performant ».
M. Gauthier M’Putu appelle la population au calme, dans l’attente du nouveau résultat. « Ce que nous pouvons dire à la population est que le riz en question, la cargaison est toujours consignée. Il n’y a aucune graine, aucun sac qui est sorti de l’entrepôt. Que la population puisse s’apaiser », rassure-t-il.
Mi-février, l’OCC-Butembo a dénoncé la qualité impropre de cette cargaison de plus de 280 tonnes du riz que le programme onusien s’apprêtait à offrir comme aide aux Centres de traitement d’Ebola (CTE) de Butembo. Le résultat des premières analyses effectuées à son laboratoire de Butembo révèle que ce riz est non conforme à la consommation. Un résultat qui ne permettait, toutefois, pas encore à l’OCC ainsi qu’à l’administration locale de décider de la destruction du produit alimentaire. Car d’après Gauthier M’putu, chef d’agence adjoint de l’OCC-Butembo, le PAM a introduit un recours pour solliciter la contre-expertise.
Claude Sengenya