100 jours: Nicolas Kazadi dément les rumeurs sur sa gestion de la coordination de suivi et insiste sur les audits

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Nicolas Kazadi, membre de l'UDPS et coordinateur du projet des 100 jours a publié hier un communiqué dans lequel il dément toutes les rumeurs qui circulent à propos de sa gestion dudit programme. 

 

 

Dans ce communiqué, il explique que ce n'est qu'après le lancement du programme des 100 jours, qu'il a été désigné par le Directeur de cabinet du Chef de l'État comme coordinateur afin "d'assurer la coordination de son suivi au sein d'une commission ad hoc". Cette commission qui était sous la présidence du Directeur de cabinet du président de la République. Au vue de la position qu'il occupe dans cette commission, Nicolas Kazadi, soutient qu'il "n'a pas eu des contacts financiers quelconque, ni avec les entreprises privées ou publiques retenues pour les différents projets, ni avec les ministères des Finances et ou du Budget". Et à lui de poursuivre "cela ne relevait aucunement de mes prérogatives". Il rappelle d'ailleurs que conformément aux principes de l'UDPS et à la vision du Chef de l'État, il a été le premier a demandé un audit selon les principes de transparence et de gouvernance moderne. Il réitère, dans ce communiqué, la demande de et audit qui va aboutir à des conclusions claires et crédibles. 

 

 

Aux militants de son parti, il leur demande de garder leur calme et la sérénité, et surtout, de "ne pas fonctionner sur base des rumeurs et s'abstenir de toute forme de lynchage médiatique". 

 

Hier au stade de Martyrs durant la célébration du 38e anniversaire de l'UDPS, Jean Marc Kabund disait avoir établi un constate "amer" de l'évolution des travaux de 100 jours. Selon Kabund, ces travaux " font l’objet d'un scandale qui révolte la conscience congolaise. Le constat est d'autant plus qu'amer que la désolation fait froid au dos". 

 

Il en a alors appelé à un audit, mais en attendant, la démission de toute personne quel que soit son rang et ses fonctions citée, ou sur qui repose une once de soupçon dans le cadre de travaux des 100 jours.