RDC : pour Francis Kalombo, Tshisekedi est le chef de la majorité dans la coalition, s’il constate qu’il y a une crise il va dissoudre l’Assemblée nationale

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Au cours de la conférence de presse qu’il a animé vendredi 31 janvier à Kinshasa, Francis Kalombo est revenu sur la question de la dissolution de l'Assemblée nationale, qui défraie la chronique en ce moment. Pour ce proche de Moïse Katumbi, le FCC ne peut pas s’ériger aujourd’hui en donneur des leçons, après les 18 années de gestion du pays. 

Francis Kalombo explique que dans une coalition, le chef de l’État est aussi le chef de la majorité. Ce statut, lui accorde le droit de dissoudre l’Assemblée nationale s’il constate une crise au sein de celle-ci. Dans l’entendement de Francis Kalombo, « le chef de la majorité dans une coalition c’est le président de la République, s’il constate qu’au sein de sa majorité il ya une crise, il va dissoudre le Parlement pour qu’il se donne la majorité ». 

Et pour lui, il ne voit aucun inconvénient à la dissolution de l’Assemblée nationale : « Moi, je pense qu’il sera préférable qu’on cherche à dissoudre l'Assemblée nationale pour qu’on recommence parce que là, il y a une raison : il n’y pas une majorité identifiée par un informateur. Il fallait que le président commence à identifier dès le début s’il y a vraiment une majorité ».

À ceux qui brandissent la menace de destitution, Francis Kalombo rappelle que le président n’est pas obligé d’être soumis parce qu’il y a crise. Et de conclure : « La constitution ne dit nul pas que si le président dissout l'Assemblée nationale il doit être poursuivi ».

Devant la diaspora à Londres, le président de la République avait menacé de dissoudre l’assemblée nationale si le FCC majoritaire tentait de bloquer ses actions.

À la menace de dissolution de la chambre basse, Jeanine Mabunda, présidente de cette dernière et cadre du Front Commun pour le Congo, avait répondu par une éventuelle mise en accusation du président de la République pour haute trahison. 

Job Bunana