RDC : la lutte contre la corruption est faible car ce fléau est accepté au sein de la communauté, dénonce le collectif “le Congo n’est pas à vendre”

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Dans le cadre de leur campagne « le Congo n’est pas à vendre », les organisations de la société civile poursuivent la lutte contre la corruption. Elles dénoncent ce qu’elles qualifient « l’acceptation de la corruption » au sein de la communauté qui ne favorise pas la lutte de ce fléau.

« L'acceptation sociale de la corruption par la communauté est un problème. La corruption est acceptée par la société, c'est pourquoi il y a de faiblesse dans la lutte, ce que nous faisons c’est de demander à la population de dire non à la corruption », a déclaré Jean Michel Vodo, secrétaire exécutif du Réseau d’Education Civique au Congo (RECIC).

Ce consortium dit avoir mené des enquêtes, et relevé les secteurs de la vie où se pratique la corruption.

« Dans le cadre du consortium le Congo n'est pas à vendre, Nous avions mené les enquêtes. Notre attention était focalisée sur trois secteurs : la police de circulation routière, l'enregistrement des enfants à l'état civile et les tracasseries dans la perception des taxes et autres redevances dans le marché. Nous avions fustigé aussi la manière de recruter les policiers, et surtout le recrutement aléatoire et arbitraire », a expliqué Pablo Muke, coordonnateur national de l’Observatoire Citoyen des Droits et de lutte contre la corruption (OCIDEC).

Le Consortium ''Congo n'est pas à vendre'' est une organisation de la société civile engagée à travailler afin d'aider le gouvernement congolais à améliorer son mode de gestion.  Le 4 janvier à Lemba, l’organisation a sensibilisé 200 jeunes autour du thème “la corruption est un frein au développement de la République démocratique du Congo, mobilisons - nous pour la combattre”.

Ivan Kasongo