Général Akili Muhindo aux responsables des groupes armés locaux : " Désolidarisez-vous des groupes armés étrangers"

Le commandant de la 33ème région militaire, le Général-major Akili Muhindo Charles dit Mundos, a invité les responsables des groupes armés à appeler les responsables des groupes armés nationaux à se désolidariser de tout groupe armé étranger avec lequel ils travaillent de mèche pour insécuriser leurs compatriotes.

« Cessez d'appuyer les groupes armés étrangers avec lesquels vous travaillez. Vous  fournissez les informations à ces groupes armés étrangers, cessez de leur apporter  toute forme d'appui, la logistique. Tout ce qu'ils ont dans leur pays, c'est à cause de vous.  Désolidarisez-vous des groupes armés étrangers », interpelle le général Major Akili Muhindo Charles aux Commandants et représentants des groupes armés actifs au Sud-kivu.

Au cours d'une retraite tenue dans le territoire de Kabare au Sud-kivu, 34 commandants et responsables des groupes armés se sont engagés à un cessez-le-feu immédiat depuis le lundi 23 décembre dernier.

Une résolution saluée par l'état-major mais qui invite ces groupes armés à rompre avec les tireurs des ficelles qui les manipulent.

« Vous vous appelez des commandants et des présidents mais vous ne l'êtes pas. Il y a des gens qui vous commandent, fort malheureusement, ils vous commandent sur le champ de bataille mais eux, roulent carrosses. Pensez à vos enfants, les leurs sont dans les bonnes conditions mais les votre sont dans la brousse. Rompez avec les tireurs des ficelles car la paix nous vient de la base et la base, c'est vous. Dites à ceux qui vous appellent à Kinshasa, aux Etats Unis, de vous envoyer leurs enfants pour qu'il soit mon commandant second, il ne pourra jamais le faire », insiste le général Major Akili Muhindo Charles dit Mundos.

Avec des affrontements à répétition dans les territoires de Shabunda, Fizi et Kalehe, l'armée a recommandé aux commandants et représentants des groupes armés d'appliquer la cessation des hostilités avant qu'ils ne soient traqués par les FARDC.

Justin Mwamba, à Bukavu