RDC : l'armée dit avoir capturé deux hauts responsables des rebelles rwandais

L'armée congolaise a affirmé ce lundi 23 décembre, avoir arrêté deux hauts responsables du Conseil national pour le renouveau et la démocratie (CNRD), une rébellion dissidente des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

Il s'agit, d'après l'armée, de Uiyamu Mutabazi et François Muvuni, respectivement secrétaire général et haut cadre politique du CNDR.

D'après le général Léon Richard Kasonga, porte-parole des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ils ont été arrêtés au cours des offensives lancées, depuis fin novembre dernier, contre ce mouvement rebelle dans les hauts plateaux de Kalehe (Sud-Kivu). 

"Nous avons arrêté le secrétaire général du CNRD qui s'appelle Uiyamu Mutabazi,il n'était pas seul, également neutraliser un haut cadre politique du CNRD appelé François Muvuni. Tous sont entre nos mains et dédiés au retour dans leur pays parce qu'il s'agit d'une mission dont la pacification est l'effet final recherché", a déclaré le général - major Léon Richard Kasonga. 

Depuis fin novembre, l'armée congolaise a lancé une offensive contre les groupes armés nationaux et étrangers actifs au Sud-Kivu. Parmi les groupes ciblés figure le CNRD, un mouvement des combattants hutus Rwandais dissidents des FDLR. La semaine dernière, l'armée congolaise a affirmé avoir capturé pres de 2 000 de ces combattants.

Jusque samedi, près de 300 combattants et 1600 de leurs dépendants étaient déjà rapatriés au Rwanda, leur pays d'origine," a précisé Léon Richard Kasonga.

 Au Sud-kivu,les FARDC ont rapatrié avant hier (samedi, Ndlr), au Rwanda,1600 dépendants du CNRD, en présence de la monusco, des structures nationales et internationales dédiées au droit international humanitaire.

"Nous avons assisté à une ruée vers le véhicule, les bus et les camions devant transportés les 1600 dépendants qui chantaient dans la joie de regagner leur pays. Au paravent, il y avait 300 combattants CNRD qui avaient été arrêtés et renvoyés dans leur pays. A cette occasion, nous avions saisi 400 armes qui sont entre nos mains. Donc ces 1600 dépendants ont jugé mieux de rentrer dans leur pays volontairement,en chantant et en dansant, en déclarant haut et fort que, puisque les chefs des familles étaient partis, eux qui n'étaient que des dépendants, ne voyaient plus pour quelle raison ils allaient rester sur le territoire congolais", a ajouté l'officier militaire.

 Yassin Kombi