Mille cinq cent quarante deux (1 542) personnes dont 1 471 dépendants et 71 combattants, capturés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les populations civiles, dans la province du Sud-Kivu, ont été rapatriés au Rwanda, ce samedi 21 décembre 2019, par les autorités congolaises, après plusieurs jours de cantonnement.
Capturés dans les territoires de Kalehe, Kabare, Mwenga et Walungu, ces rebelles du Conseil National pour la Renaissance et la Démocratie (CNRD), une dissidence des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) - ou leurs dépendants fuyaient la progression des soldats congolais vers leurs positions.
Ils ont rejoint leur pays, passant par la frontière « premier », entre le Rwanda et la RDC. Ces rapatriés, constitués des épouses et enfants des combattants, veuves délaissées et enfants orphelins ont foulé le sol rwandais, quelques jours après le rapatriement massif des combattants.
Dans la suite, un nourrisson est mort avant l'arrivée et une autre femme a mis au monde au niveau de Murhesa, sur le sol congolais, ce même samedi, avant la traversée de la frontière. Ces Rwandais ont passé plus de deux semaines à Nyamunyunyi, avant d’être rapatriés.
A la frontière, le Rwanda était représenté par le lieutenant-colonel Patrick Musho, commandant des opérations dans la 3ème division [ouest du Rwanda] de l’armée rwandaise.
Le 16 décembre 2019, un premier groupe de 291 combattants et 11 enfants avaient été reçus par le général rwandais Alex Kagame, commandant de la 3ème division [zone ouest] de l’armée rwandaise. Lequel avait demandé à tous les autres combattants retranchés dans les forêts congolaises à retourner au Rwanda où les autorités affirment qu’ils seront accueillis.
Justin Mwamba