RDC : la ministre des Affaires étrangères a participé aux travaux de l'UNSAC

Tumba Nzeza

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères de la RDC, Marie Tumba Nzeza, est rentrée au pays, le samedi 30 novembre, après avoir pris part aux travaux du comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique Centrale (UNSAC), réuni du 25 au 29 novembre, à Luanda (Angola).

Au cours de cette session, elle a passé le flambeau de la direction de cette réunion ministérielle à son homologue Manuel Domingos Augusto de l’Angola. Ce dernier occupera ce poste de président jusqu’à la 50e session, prévue durant le premier semestre 2020.

Interrogée à l'aéroport international de Ndjili à Kinshasa, le numéro un de la diplomatie congolaise a fait savoir que les pays membres de l'UNSAC sont conscients de leurs défis communs, car ayant des populations identiques de part et d’autre de leurs frontières héritées de la colonisation.

Face aux violences armées qui touchent les uns et les autres, elle a souligné avoir déclaré que les pays d'Afrique centrale doivent relever ces défis ensemble pour arrêter le terrorisme qui endeuille nos populations.

Outre l'insécurité, la question de changement climatique a été évoquée par les participants, qui sont tous d'avis qu'il y a nécessité de trouver des solutions sur les problèmes des transhumances humaines qui exposent des pays comme la RDC à d'autres formes de violence.

" Au lieu d'être des transhumants, ceux qui fuient l'assèchement du Lac Tchad, passent par la RCA, et s'installent chez nous avec des milliers de vaches, voire des armes, provoquant réellement une situation d'insécurité pour nos communautés locales...", a appuyé la ministre d'Etat.

Au sujet de la guerre dans l'Est de la RDC, Marie Tumba Nzeza a expliqué que le président Félix Tshisekedi n'a pas attendu les assises de Luanda pour s'impliquer dans la recherche de la paix en faveur de ses compatriotes affligés.

Par ses visites dans les Etats de l’Afrique Centrale et par ses rencontres avec presque tous ses homologues du monde, appuie-t-elle, il s’est engagé dans une courageuse diplomatie de développement qui exige la paix, le rapprochement et la restauration de la confiance mutuelle afin de privilégier ce qui nous unit.

" Si nous n'instaurons pas la paix, nous ne pouvons pas réaliser ce développement qui nous tient à coeur...", a-t-elle conclu avant de rappeler la détermination du chef de l’Etat toujours forte pour éradiquer le fléau du terrorisme dans nos Etats.