Photoreportage : véhicules calcinés, bureaux réduits en cendres, la base onusienne de Boikene est méconnaissable

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Bref briefing sécuritaire à l’aéroport de Mavivi, sous une pluie battante, Jean-Pierre Lacroix s'est directement rendu à Boikene où se situe la base de la MONUSCO qui a été attaquée, détruite, pillée et incendiée par les manifestants le 25 novembre. Le visage fermé, le N°2 de l’ONU se rend compte de l’ampleur des dégâts entre murs écroulés, véhicules calcinés, bureaux méconnaissables.

ACTUALITE.CD a pu se rendre sur place et vous propose cette série de photos.

Boikene 1
Rien n’a été épargné. Les véhicules qui ont été trouvés à la base ont été incendiés. Leurs carcasses s’y trouvent encore.
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Les casques bleus ont encore une présence ici et sécurisent ce qui reste du site. Un poste du contingent malawite est à proximité.
Boikene
Aujourd’hui, le défi est de reconquérir la confiance de la population. La MONUSCO a commencé à lancer des messages en kinande, l’une des langues les plus parlées dans la région. Jean-Pierre Lacroix a insisté sur la collaboration avec la société civile locale et Carly Nzanzu, gouverneur du Nord-Kivu, a annoncé une campagne de lutte contre la manipulation pour plus d’adhésion des communautés locales à la lutte contre les ADF.
Lacroix
Jean-Pierre Lacroix est convaincu, après avoir visité le reste de la base et discuté avec les autorités locales, que quelqu’un a été payé pour saboter l’action de l’ONU. Il soutient même que cette attaque a été planifiée, organisée et financée.

Photos Patient LIGODI