RDC : Certains policiers à la base de plusieurs cas d'insécurité à Lubumbashi (Sté civile)

Ph. Pascal Mulegwa

Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga a accusé la police d'être à la base de l'insécurité qui a repris dans quelques coins de la ville de Lubumbashi. Les forces vives ont porté ces accusations après l'incident du lundi 11 Novembre à la commune de la Rwashi où un militaire a été tué par des hommes armés. " La jeep No 1271 de couleur noire que le gouvernement provincial a nouvellement doté au commissariat de la police pour renforcer la capacité opérationnelle des sévices de sécurité et maintien de l'ordre public a été trouvé en flagrance dans le cas de vol enregistré sur l'avenue Kasangulu , quartier Gambela 2 dans la commune de Lubumbashi, la nuit du mardi au mercredi 13 novembre 2019 et acheminé à l'état major de la 22e région militaire", précise la thématique gouvernance sécuritaire du cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga dans un communiqué de presse de ce 13 novembre 2019 .  

Face à ces implications policières, elle propose la permutation des hommes des troupes et des enquêtes pour déterminer ceux qui sont à la base de ces tracasseries.

"La gouvernance sécuritaire de la société civile du Haut-Katanga plaide pour l'exécution des recommandations du haut conseil de sécurité portant permutation de toute la chaîne de commandement de la police , des FARDC, ainsi que la permutation des hommes des troupes. Elle exige en outre la clarification et une enquête pour déterminer les éléments en uniforme qui étaient affectés à bord de cette jeep et le commandement de cette unité", précise ce communiqué .

Tout en appelant la population à collaborer avec les services de sécurité, elle pense que celle-ci doit dénoncer tous les cas suspects ,car précise t-elle, "la sécurité pour tous est un droit garanti par la constitution et des instruments régionaux auxquels la RDC est partie prenante".

Lundi dernier, plusieurs cas d'insécurité ont été signalés. Dans la commune de Rwashi, l'assassinat d'un militaire a provoqué le soulèvement de la population. 

 

Elle a même brûlé le bureau du quartier Shindayika et l'ancienne cantine de la société nationale de chemin de fer (SNCC).

José Mukendi