Lubumbashi : un mois après l'incursion des éléments présumés Bakata Katanga, le parti de Gédéon Kyungu demande aux autorités de dégager des responsabilités

ACTUALITE.CD

Le Mouvement des Indépendantistes révolutionnaires africains (MIRA), parti (non reconnu) de Gédéon Kyungu Mutanga, se dit inquiet par rapport au silence des autorités qui se fait encore observer autour d’une incursion, il y a un mois, dans les périphéries des communes Annexe et Rwashi, causant six morts, dans les rangs des miliciens, et trois blessés, côté forces loyalistes.

A en croire le porte-parole de MIRA, les enquêtes relatives à cette incursion devraient déjà permettre à rétablir des responsabilités.

« Le MIRA fait partie de la population congolaise, et s'inquiète du silence coupable des autorités sur les tueries perpétrées à la Rwashi. Nous estimons que 30 jours après, les enquêtes pouvaient éclairer la lanterne, et qu'il est important que le gouvernement puisse éclairer l'opinion publique sur ce qui s'est réellement passé et dégager les responsabilités », a dit, ce lundi, à ACTUALITE.CD, Thierry Mukelekele, porte-parole du MIRA.

Le gouvernement provincial avait accusé les éléments de Gédéon Kyungu (Bakata Katanga) d’être à la base de cette incursion étant donné que ce dernier avait sollicité d'organiser un meeting public à la même date mais annulé in extremis pour des raisons sécuritaires. 

Un mois après, des responsabilités ne sont toujours pas dégagées quant aux auteurs et leurs motivations d'attaquer la ville de Lubumbashi.

« On ne peut pas accuser un citoyen congolais sur base des rumeurs », a ajouté Thierry Mukelekele.

Gédéon Kyungu Mutanga, ancien seigneur de guerre, s'était rendu en 2016 et vit actuellement à Lubumbashi. Il avait été actif dans l'ex-triangle de la mort, constitué notamment des territoires de Pweto, Mitwaba et Manono de la région du Katanga.

José Mukendi