La province du Haut-katanga connaît depuis un moment une crise de maïs. Le prix d’un sac de farine est passé de 18.000 et 22.000 à 40.000. Dans d'autres coins de la province, il se négocie même à 50 000 FC.
Cette hausse du prix est consécutive à la rareté créée par les importations en provenance de la Zambie, due notamment à l'insuffisance du maïs en quantité pour approvisionner le Haut-katanga, mais aussi aux exigences de cet approvisionnement.
Le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a dépêché deux membres du gouvernement, la ministre de l'Economie Nationale, Acacia Bandubola, et celui du Commerce Extérieur Jean Lucien BUSA, qui sont arrivés ce vendredi 27 septembre à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut- Katanga.
Il sera question, au cours du séjour de ces deux membres du gouvernement dans le Haut-katanga, de trouver des voies et moyens de subventionner les importations et de faire en sorte que la production locale ne soit plus asphyxiée, rapporte la cellule de communication du ministère de l'économie.
Ce samedi, une réunion se tiendra avec le gouvernement provincial, les importateurs, les producteurs locaux dans le but de dégager des pistes de solution pour approvisionner cette partie du pays en farine de maïs à des prix abordables.
Il est également prévu une rencontre à Lusaka, au courant de la semaine prochaine, avec les autorités zambiennes.
En dehors de la farine, le ciment, le sucre ainsi que le fromage des Zambiens ne passent pas facilement à la frontière au niveau de Kasumbalesa. Le Haut-Katanga fait face chaque année à la rareté de farine de maïs. Un projet dénommé “villages agricoles” avait été initié par le gouvernement provincial du Haut-Katanga, il y a quelques années. Ce projet n’a toujours pas suffi pour mettre fin à la dépendance du Haut-Katanga de la Zambie.
Christine Tshibuyi