Alors qu’il se considère toujours comme membre de la nouvelle Majorité parlementaire, Modeste Bahati Lukwebo, dont le regroupement (AFDC-A) a quitté le Front Commun pour le Congo (FCC), dénonce qu’il qualifie de persécution politique. Il cite notamment ce qu’il qualifie de dédoublement de l’AFDC-A et le fait de s’être vu déposséder des portefeuilles ministériels au profit notamment du groupe piloté par Néné Nkulu. En plus de ce qu’il considère comme injustice, il dénonce « maintenant la persécution fiscale, économique et financière à travers les régies financières et les services publics de l'État ».
En sus de la persécution politique (dédoublement AFDC-A, rafle de nos droits et de nos 5 ministères...), c'est maintenant la persécution fiscale, économique et financière à travers les régies financières et les services publics de l'État. Au Peuple de défendre l'État de droit.
— Prof Bahati Lukwebo (@PLukwebo) September 15, 2019
63 ans, Bahati Lukwebo est également un puissant homme d’affaires à la tête notamment des Entreprises du groupe Taverne.
Lukwebo a été radié du FCC pour s’être présenté candidat président du Sénat, concurremment à Alexis Thambwe Mwamba, choisi par Joseph Kabila. Il avait par la suite déclaré l’autonomie de l’AFDC-A.