Affaire 15 millions de dollars : Au Sud-Kivu, l'UNC dénonce un "complot" contre Vital Kamerhe

Le Direcab du chef de l'Etat , Vital Kamerhe / Ph. Pascal Mulegwa

La Fédération provinciale de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC) au Sud-Kivu est monté au créneau, samedi 14 septembre, pour dénoncer une "cabale" et un "complot monté de toutes pièces" contre son leader, Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi.

Au cours d'une conférence de presse organisée à Bukavu ce 13 septembre 2019, le parti dit être indigné du complot à l'interne comme à l'externe visant à ternir l'image de Vital Kamerhe en lui collant une fausse affaire de 15 millions de dollars américains.

"La question qui défraie les chroniques, c'est le fameux complot contre notre leader, l'honorable Vital Kamerhe, sur le chiffre de 15 millions de dollars américains. Nous avons démontré à la population que l'honorable Vital Kamerhe n'est ni de près ni de loin dans cette question de 15 millions de dollars. Nous sommes venus dénoncer devant notre population cette cabale qui tend à salir l'image de notre leader. Kamerhe n'y est ni de près ni de loin mais parce qu'il y a des gens qui sont décidés à nuire à son image, par crainte à la réussite du mandat du président de la République dont il est le collaborateur principal comme directeur de cabinet. Il y a des mains noires, il faut dénoncer qu'il y a à l'interne un certain Marcellin Bilomba qui, par ses ambitions de devenir directeur de cabinet, est prêt à avoir la tête de Kamerhe", a déclaré le député national, Amato Bayubasire, président fédéral adjoint en charge de propagande et mobilisation au sein de l'UNC au Sud-Kivu.

Le nom de Kamerhe est cité dans l'enquête préliminaire de l'inspection générale des finances. Il fait partie des quatre personnalités mises en cause par l'IGF.

"Je voudrais donc dire que la question de quinze millions, c'est une campagne de diabolisation, mal montée, contre notre leader pour le salir, et je voudrais inviter les troupes en alerte maximum et prêt à réagir, chacun de nous doit laisser d'abord des casquettes de députés, de ministre pour défendre l'image de notre leader qui est en train d'être souillé inutilement et gratuitement. Et je suis convaincu que ceux qui demandent la démission de Kamerhe, il ne va pas démissionner", a insisté Bayubasire.

Les militants et cadres de l'UNC promettent des actions de grande envergure notamment des sit-in et des marches de colère si Kamerhe serait dans une mauvaise position, selon le parti, qui précise que son leader "ne démissionnera pas" de ses fonctions de directeur de cabinet présidentiel.

Justin Mwamba