Communication
Candidat au poste de 2ème vice-président du bureau définitif du sénat, Michel Kanyimbu Shindany, ambitionne de faire de cette chambre du parlement, " une vitrine des hommes d'État congolais agissant matin, midi et soir pour le bien du peuple congolais ".
" Quoi qu’il nous en coûte, impérativement, une société congolaise nouvelle doit naître. La République Démocratique du Congo est un grand pays. Et nous, le peuple congolais, nous sommes un grand peuple. Le pays de Lumumba qui saigne, la patrie de Simon Kimbangu qui souffre, la nation de Kimpa Vita qui pleure et qui se meurt, demande à ses hommes d'État de refuser la crise de l’avenir ", a-t-il fait savoir devant ses collègues sénateurs.
La République Démocratique du Congo, dit-il, nécessite de quitter du déclin pour retrouver un destin d’un pays en émergence économique concrète et salvatrice, pour le « bien-être » de son peuple.
"Hormis ceux et celles d'entre nous qui ont des yeux mais refusent de voir, ou ceux qui ont des oreilles mais refusent d'entendre ou d’écouter, hier les élections générales nous ont montré combien et comment la « Maison Congo » se construit sur les fondations du mépris de nous-mêmes et du doute sur nos capacités propres de travail et nos possibilités intellectuelles endogènes, avec les murs vaporeux de la corruption et du détournement des deniers publics, sous une charpente faite des impostures et des mensonges d'État, pavée du tapis volant et du laisser-aller du sauve-qui-peut, et finalement équipée avec le mobilier suicidaire des anti-valeurs", a souligné Kanyimbu Shindany.
En outre, il précise que sa conviction est que "nous, hommes d'État et élite politique de ce pays, nous pouvons faire mieux. Et mieux nous devons faire beaucoup mieux".
" Parce que je veux le meilleur pour notre pays, je vous propose que nous fassions du Sénat « la vitrine des hommes d'État congolais agissant matin, midi et soir pour le bien et rien que pour le bien du peuple congolais, en étant irréprochables dans nos comportements et nos agissements. Renforcer les capacités de prise en compte de la «dimension genre» dans le travail parlementaire, et engager la perspective de l’instauration d’un quota de présence (au minimum de 30% de femmes sur les listes des partis et regroupements politiques ", a-t-il renchéri.
L'élection des membres du bureau définitif du Sénat est prévue ce samedi 27 juillet 2019. Pendant ce temps, la campagne qui a démarré ce mercredi va se clôturer jeudi.