Au moins 60 présidents, vice-présidents et questeurs des Assemblées provinciales de la RDC, sont attendus dans le cadre d’un dialogue parlementaire des champions du Genre en République démocratique du Congo du 17 au 19 juillet à Kinshasa.
A l’issue de ces assises, un mécanisme structurel d’appui à la redevabilité en matière du genre au sein des Assemblées provinciales dénommé « Coalition Parlementaire des Champions du genre » sera mis en place. Une feuille de route pour animer cette coalition chaque année sera élaborée.
« Ce dialogue de haut niveau vise à stimuler le leadership des Responsables des bureaux des Assemblées provinciales en vue d’en faire une opportunité pour la promotion du genre. De manière spécifique cette session se donne comme objectif de renforcer le leadership du Présidium sur l’engagement en ce qui concerne l’agenda du genre dans les provinces respectives. D’autres part de renforcer les capacités des Députés à mieux décliner leur rôle de redevabilité en matière du genre au regard des fonctions parlementaires à savoir, la fonction d’information, la fonction de représentation, la fonction de contrôle et la fonction de production législative », dit un communiqué du Programme des Nations Unies pour le Développement, qui a initié cette rencontre.
Pendant trois jours, les participants vont passer en revue plusieurs thématiques relatives au leadership des Elus et Elues « en tant que champion en matière du genre, les fondements constitutionnels et normatifs de la promotion du genre en RDC ; la redevabilité parlementaire en matière du genre ; les partenariats pour le plaidoyer parlementaire en matière du genre; la communication parlementaire sensible au genre, la gouvernance foncière équitable et les attentes pour le renforcement législatif des assemblées provinciales ».
Le 8 mars, Félix Tshisekedi avait promis qu’il va personnellement s’engager pour l’effectivité de la parité homme-femme dans les institutions de la République. Il avait également annoncé que « très bientôt », sera constitué une commission sur le suivi de la parité homme-femme ».
« L’implication de la femme dans l’ensemble des activités de la vie de notre nation mérite non seulement une politique d’encadrement plus volontariste, mais aussi et surtout l’affectation d’avantages des ressources sur les programmes en question », avait-il ajouté.
Prisca Lokale