Tout est parti de Twitter. Steve Mbikayi, président du Parti Travailliste (PT), s’était d’abord félicité du score obtenu par sa formation politique aux législatives : « d’un seul député en 2011 , le Parti Travailliste " PT " est passé à cinq députés en 2019 et s’est positionné comme la 2ème force du regroupement AFDC-A après l’AFDC ». Puis un autre tweet : « Loyal dans mes engagements, je reste attaché à l’AFDC- A et au FCC. Après sa suspension, l’honorable Bahati a dit reprendre son autonomie. La boussole ne m’ayant pas indiqué où il va, j’ai décidé de rester dans AFDC-A, dans FCC et fidèle au Raïs, en attendant qu’il revienne ».
Et la réponse de Bahati Lukwebo, c’est Top Congo FM : « Tous se sont présentés aux élections avec l’étiquette AFDC-A. Tous, c’est moi qui ai payer leur caution, y compris Steve Mbikayi. Il était ministre, mais c’est moi qui ai payé sa caution pour qu’il soit candidat député national. J’ai payé également pour les candidats proposés par le Parti travailliste ».
Pour lui, il s’agit tout simplement d’un acte de trahison.
« S’il décide de se retirer du regroupement. Il doit en tirer des conséquences, la loi est claire : si vous quittez votre regroupement ou votre parti politique, vous perdez le mandat. Il faut qu’il réfléchisse par deux fois. C’est bien beau d’être entrainé par les autres (…). C’est une trahison et vous connaissez le prix de la trahison. Sachez qu’on sait d’où cela vient », a ajouté Bahati.
La conférence des présidents des partis et personnalités, élargie aux sénateurs, députés du regroupement de l'Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), s’étai réunie, ce mercredi 10 juillet, à Meriba Hôtel, à Kinshasa. Elle a pris acte de sa suspension du Front Commun pour le Congo (FCC) et a annoncé qu’elle reprend son autonomie totale vis-à-vis des institutions de la République, des associations de la société civile ainsi que d’autres regroupements et partis politiques.