Un garçon d'environ 15 ans a été tué par balles, ce samedi 8 juin 2019, dans la commune de Nganza, à Kananga (Kasaï Central), et trois autres sont blessés.
"La salle de réunions de la Maison communale a été saccagée par la population en colère. Ils ont emporté les chaises et les tables de la salle et ont brûlé plusieurs documents administratifs", indique la bourgmestre de Nganza, Mamie Kakubi Tshikele.
"Nous avons reçu trois blessés graves dont l'un dans un état critique. Les trois personnes ont été atteintes par balles. La quatrième, un élève est mort sur le champ", explique une source hospitalière.
A la base de ces incidents, "la colère de la population qui tenait à brûler une personne soupçonnée d'atrophie des sexes. La police s' est interposée en ouvrant le feu et le sang a coulé", raconte un témoin joint par ACTUALITE.CD.
Depuis le début de la semaine, il se raconte à Kananga que des individus font disparaître les sexes des personnes à qui ils serrent la main. Jeudi dernier, un homme accusé de cette pratique a été brûlé vif au quartier Kamayi.
A Tshikapa où le phénomène d'atrophie des sexes a été rapporté depuis le mois dernier, les autorités font état de sept personnes brûlées vives aux simples soupçons.
Sosthène Kambidi