Harriett Baldwin, ministre britannique pour l’Afrique, est arrivée en RDC pour un séjour de quatre jours

Photo droits tiers

Harriett Baldwin, ministre britannique pour l’Afrique, est arrivée en RDC pour une mission de quatre jours.

Au cours de sa visite qui va durer quatre jours, la ministre Baldwin va rencontrer les officiels congolais, la société civile et l’opposition, « pour discuter des voies et moyens de pouvoir s’attaquer aux causes fondamentales de la pauvreté et l’instabilité en RDC », indique un communiqué de l’ambassade britannique.

Elle va mettre un accent particulier sur la lutte contre la maladie à virus Ebola.

« L’un des points clés de ma visite consiste à toucher du doigt l’assistance apportée par le Royaume-Uni au gouvernement de la RDC dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola. Le Royaume-Uni est un des bailleurs les plus importants à la réponse contre l’épidémie d’Ebola en RDC, ainsi qu’à la préparation régionale en Ouganda, au Rwanda, au Burundi et au Soudan du Sud. La prévention de la propagation de la maladie ne sauve pas seulement des vies humaines, mais elle apporte la stabilité nécessaire pour la croissance économique et la sécurité. Cependant, nous reconnaissons que nous devons nous préparer à intensifier nos capacités », a-t-elle déclaré.

Depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 1.903, dont 1.809 confirmés et 94 probables. Au total, il y a eu 1.270 décès (1.176 confirmés et 94 probables) et 492 personnes guéries.

« J’en appelle à d’autres pays pour suivre notre exemple et nous emboîter le pas afin d’aider à financer cette réponse. La maladie ne respecte pas les frontières et il y va de notre intérêt d’enrayer sa propagation », a-t-elle ajouté.

L’un des bailleurs de fonds le plus important à la riposte contre l’épidémie d’Ebola, le Royaume-Uni a financé l’essai d’un vaccin, apporté son expertise technique, tout en aidant les pays voisins à la préparation. Le ministère britannique à la Coopération internationale a approuvé des fonds additionnels, la semaine passée, et a exprimé son intention de fournir davantage d’experts pour aider à consolider la réponse, explique l’ambassade britannique.