RDC : Sylvestre Ilunga , un choix "républicain" pour mettre en œuvre un programme gouvernemental "consensuel" (FCC)

La nomination ce lundi 20 Mai du professeur Sylvestre Ilunga Ilunkamba par le président Felix Tshisekedi,  sur proposition de son prédécesseur et allié Joseph Kabila,  est un choix "Republicain" devant permettre de mettre en œuvre un programme gouvernemental "consensuel", a indiqué le Front commun pour le Congo (FCC) , plateforme dont est issu le nouveau locataire de la primature.


Sa nomination "permettra à la coalition FCC/CACH de concrétiser ses engagements en mettant en œuvre un programme gouvernemental consensuel, au bénéfice du peuple",  écrit  le plateforme de Joseph Kabila,  dans un communiqué rendu public lundi dans la soirée.

Ilunga est un "choix républicain qui couronne ainsi une expertise avérée au service de l’Etat ", a indiqué le FCC , se  félicitant « de la contribution de son Autorité Morale, le Camarade Joseph Kabila Kabange" dans ce choix. 

La coallition a par ailleurs encouragé 
la poursuite du processus de "finalisation de la mise en place de toutes les institutions"  et a enfin , réitéré son appel en faveur d’un "accompagnement  responsable susceptible de préserver les acquis de notre démocratie". 

Cette plateforme est majoritaire à l'Assemblée nationale et au sénat. Elle devrait , dans les faits , obtenir la majorité des portefeuilles ministériels au sein du gouvernement Ilunga.

Le nom du successeur de Bruno Bruno Tshibala circulait dans les Medias avant sa nomination.  Il était directeur général de la société nationale de chemins de fer du Congo (SNCC). Ce qui lui a valu des critiques de la part la secrétaire générale du MLC , Eve Bazaiba. 

"Avec plus de 150 mois d'arriérés de salaires des agents laissés à la SNCC, la délivrance des congolaises n'est pas pour bientôt." a tweeté l'opposante Bazaiba.

Le président de la Nouvelle société civile , Jonas Tshiombela a salué l'avènement d'un "technicien" où encore d'un homme "qui n’est pas assez connu sur les questions de crime économique, de violation des droits de l’homme.". 



Christine Tshibuyi