RDC : 5 morts et plus de 25 000 déplacés après des violences à Minembwe

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Cinq (5) personnes ont perdu la vie et au moins 25 000 déplacés ont été enregistrés dans les conflits  interethniques à Minembwe entre les ethnies Bembe, Nyindu, Mulenge et Fuliro.

 

Cinq personnes ont déjà perdu la vie depuis le début des conflits selon l'armée, mais la société civile parle de plusieurs morts de toutes communautés confondues.

"Les écoles ont été détruites et les hôpitaux pillés. Plus au moins 25 milles personnes vivent en déplacement à Minembwe centre et dans la forêt. Le bourgoumestre de  cette commune rurale parle de trois à quatre familles logé dans les familles d'accueil à Minembwe centre et n'ont pas à manger", a annoncé le capitaine Dieudonné Kasereka, porte parole de l'opération Sukola 2, au  Sud-kivu.

 

Parmi les 5 personnes tuées, figure le chef Kawaza, un exploitant minier Bembe et 3 vieillards Banyamulenge et plus de 25.000 déplacés internes, a détaillé , au cours d'un entretien avec la presse du Sud-Kivu, le major Jean Claude Tshimwang , porte - parole de la 33 région militaire.  Une délégation conduite par le général major Akili Muhindo dit Mundos a dévoilé  les 5 causes majeures de tensions à Minembwe.

 

"Les vraies causes qui instabilisent Minembwe sont entre autres : tribalisme, la détention illégale d'armes, presque tout le monde a une arme et cause la multiplication des groupes armés, l'absence de l'autorité de l'État qui donne  naissance à l'impunité, la gestion de la machine de l'État par une seule ethnie, un seul groupe, et le problème de leadership. Sur terrain il n'y  pas de problème", a révèle le conseil provincial de sécurité à l'issue d'une rencontre avec toutes les couches sociales.

 

Face à l'insécurité grandissante, le commandant de l'armée dans la province a lancé un appel aux populations  à se serrer les coudes pour pacifier la province.

 

Justin Mwamba