Herman Mbonyo se dit victime d’une campagne de dénigrement

Herman Mboyo

Le président de la Fédération congolaise de Rugby (Fecorugby) et vice-président de la Confédération Africaine de Rugby (CAR), Herman Mbonyo Lihumba, dit être victime d’une campagne de dénigrement depuis quelques jours.

Un avis de recherche daté du 1er avril 2019, qui circule également sur les réseaux sociaux, a été émis à son encontre par le Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Kalamu avec comme plaignant le comité de gestion du stade Père Raphaël. L'intéressé était candidat-gouverneur pour la ville de Kinshasa dont l’élection a eu lieu, le mercredi 10 avril dernier, à l’Assemblée provinciale de Kinshasa.

L’avis de recherche stipule que l'intéressé est poursuivi pour occupation illégale, comme puni dans l’article 44 de la loi sur les baux à loyer, d’une partie de l’enceinte du stade Père Raphaël et cet article dit : “ Quiconque occupe un immeuble d’autrui sans l’accord préalable du propriétaire ou en dehors d’un contrat de bail, est puni de un an à deux ans de servitude pénale principale et d’une amende de 250.000 francs congolais ou d’une de ces peines seulement ”. Quelques jours après cette élection, Herman Mbonyo a été entendu sur l’affaire et est sorti libre de cette audition.

En date du 4 avril 2016, la Fécorugby et le comité de gestion du stade Père Raphaël paraphait un protocole d’accord qui allouait à la Fécorugby le terrain dénommé Parc 4 et ses annexes durant 15 ans renouvelable une fois, que cette dernière devait aménager pour en faire un espace ludique et que les bénéfices générés devaient être partagés conjointement comme convenu dans l’accord. Les deux parties se sont accordées pour un loyer mensuel de 2.500$ que la Fecorugby déduirait sur le montant investi sur les travaux de réhabilitation. Mais, au-delà, la Fécorugby devait payer une caution de 25.000$ au début de travaux. Ce qui, selon la partie plaignante, n’aurait pas été fait depuis la signature du protocole d’accord jusqu’aujourd’hui. D’où l’objet de la plainte. Au regard du motif de l’avis de recherche, l’article 44 n’a pas lieu d’être parce qu’il y a un accord qui existe entre les deux parties.

Du côté d’Herman Mbonyo, on affirme que l’espace alloué était occupé par un garage et un funérarium, à qui, des garanties locatives ont été remises alors que c’était du ressort du stade de le faire comme prévu par la loi. Par conséquent, il ne pouvait pas, pour le moment, s’acquitter de son devoir de payer le loyer aussi longtemps qu’il avait déjà engagé d’autres frais et que les travaux sont toujours en cours. Et, selon la loi sur les baux de loyer en son article 8 qui dit dans ses alinéa 1 et 2 : “ Après conclusion d’un bail socioculturel, le preneur bénéficie d’un délai fixé d'un commun accord avec le bailleur pour équiper ou mettre en état d’exploitation le bien loué. Cette période n’est pas comprise dans le paiement du loyer qui ne court qu’après ce délai.

La balle est maintenant auprès des cours et tribunaux qui sont dans l’instruction de l’affaire d’y faire toute la lumière afin d’éclairer la lanterne de l’opinion.