RDC-Caricature : Et c'est parti pour le Sénat!

Caricature ACTUALITE.CD réalisée par Kash

Au siège de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), à Limete, les avis sont divisés au sujet de la levée de la suspension de l'installation du Sénat. Au micro d'ACTUALITE.CD, certains “militants” approuvent cette décision du président de la République, Félix Tshisekedi. D'autres par contre s'en offusquent.

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"La décision a été prise par le président de la République en tant que garant de la nation parce que c'est lui qui veille au bon fonctionnement des institutions de l'Etat. Néanmoins, nous ne pouvons pas reconnaître une institution battue sur fond de la corruption", déclare Biayi Russell, coordonnateur du Club de réflexion soutien à Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, (C-S SFATT).

"Comme le président a dit que le pouvoir judiciaire lui a fourni le rapport et qu'il a décidé sur base de ce rapport, on ne trouve pas d'inconvénient. Nous allons reconnaître le Sénat. Mais, quand le gouvernement sera publié et installé, la vraie justice va interpeller les sénateurs corrupteurs", espère Emmanuel.

"On ne réagit pas à la décision du président, c'est lui le leader. Il sait comment fonctionne le pays. Et il connaît le souci des combattants", tranche Oscar.

"Il fallait que le président laisse cette installation s'effectuer. Quand nous aurons un nouveau gouvernement, il se penchera sur la question. La justice actuelle n'est pas vraiment crédible", dit Ramadan.

"Vraiment déçu, mais que faire? C'est le chef de l'Etat qui a pris la décision parce qu'il a sûrement entendu le procureur général de la République, les magistrats à travers la République et il a jugé bon de lever la suspension. Sincèrement, nous ne reconnaissons pas ce Sénat, mais nous respectons la décision du président de la République", ajoute Tshimanga.

"Nous ne sommes pas du tout contents. Nous avons confiance au président de la République et attendons que nos leaders viennent nous convaincre. Nous avions réagi lorsque ces sénateurs étaient élus. Pour besoin de cohérence, nous n'allons pas les reconnaître", tranche Joseph.

Berith Yakitenge