Une nouvelle audience dans le cadre du procès de l’ancien chef de guerre Tabo Ntaberi alias Cheka, s’est ouvert, ce jeudi 7 février 2019, à Goma, à la cour opérationnelle du Nord-Kivu. A l’audience du 30 janvier dernier, Cheka avait révélé qu’il avait reçu le soutien de quelques membres du gouvernement en appui à son mouvement armé NDC (Nduma defense of Congo) qui opérait à Walikale et une partie de Lubero.
Ce matin, Cheka et ses trois co-accusés sont présents à la barre ainsi que leurs avocats. Tous les juges de la cour militaire sont également en place dans la salle d’audience au camp Katindo.
Sans apporter des preuves ni citer les noms des membres du gouvernement, Cheka avait indiqué que toutes les fois qu’il reprenait les villages jadis sous contrôle des combattants FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), il faisait appel aux FARDC pour les contrôler.
Accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, le procès de l’ancien guide de NDC s’est ouvert le 27 novembre dernier, 16 mois après sa reddition aux forces de l’ONU à Walikale, avant son transfèrement à Kinshasa où il était détenu par l’armée.
Jonathan Kombi