Martin Fayulu a répondu à António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, s’était exprimé sur la situation en RDC. Invité de RFI, il avait donné son avis sur les attentes, les enjeux et les défis pour les nouveaux dirigeants. Pour lui, il faut maintenant coopérer avec les nouvelles autorités. Ce que ne cautionne pas le candidat de Lamuka.
« Je note que le secrétaire général des Nations unies n’oublie pas ce qui s’est passé en RDC, c’est-à-dire le hold-up électoral. Mais ma réaction est que c’est comme si le Congo était un pays exceptionnel comparativement à ce qui se passe au Venezuela par exemple où la communauté internationale semble opter pour l’organisation de nouvelles élections », a t-il répondu sur les antennes de la même radio.
Pour lui, il est difficile de faire accepter la position de Guterres.
« Le problème aujourd’hui, c’est comme faire accepter aux Congolais, et même au monde entier, que quelqu’un qui a eu moins de 17% soit président de la République, alors que celui qui a plus de 62% ne peut pas exercer le pouvoir. Si la communauté internationale veut tuer la démocratie au Congo, qu’on nous le dise, car quel est ce Congolais qui, demain, pourra encore faire confiance aux élections ? », s’est-il interrogé.
António Guterres, Secrétaire général de l'ONU, avait semblé tourné la page.
« Indépendamment de ce qui s’est passé, il y a aujourd’hui une situation établie. Il faut à mon avis coopérer avec le Congo et ses autorités pour aider le pays à sortir des difficultés énormes que le pays connaît encore. Il faut dire qu’il y a un vent d’espoir qui souffle en Afrique. En général, on parle des choses négatives qui viennent d’Afrique », a t-il ajouté.