Uvira : Journée ville morte pour protester contre l’insécurité

Un milicien dans l'Est de la RDC

Les activités étaient paralysées, ce lundi 4 février 2019 avant-midi, dans le territoire d'Uvira (Sud-Kivu) suite à l’appel à une journée ville, lancé par la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) pour protester contre l’insécurité.

La NSCC dénombre plusieurs cas de meurtre et d’attaques la semaine dernière par des hommes armés contre les civils et les soldats. Elle parle notamment de meurtre d’une fille de 14 ans à Kiliba, d’une femme fusillée par un militaire à Mutarule, le meurtre de 3 militaires au quartier Kakombe et de 9 personnes blessées dans une attaque d'un bus d'agence El-Shadai par des hommes armés.

« Nous revendiquons la sécurité à Uvira et demandons à l'autorité nationale de pouvoir s'impliquer dans ce qui se passe à Uvira », dit Willy Seremba, coordonnateur de la Nouvelle société civile du Congo à Uvira, qui se réjouit de la réussite de la journée ville-morte.

Les écoles n’ont pas fonctionné et quelques marchés ont ouvert tard dans la journée.

Mais pour Alexis Rashidi Kasangala, administrateur du territoire d’Uvira, l’action de la NSCC est un échec car « seules quelques personnes sont restées à la maison mais 85 % étaient au travail ».

Justin Mwamba