La Cour Constitutionnelle, siégeant en matière de contentieux électoral, a confirmé, dans la nuit du samedi 19 et dimanche 20 janvier, la victoire de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la présidentielle du 30 décembre 2018.
Par rapport à la requête de la Dynamique de l’opposition (au nom de Martin Fayulu) en contestation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 30 décembre 2018, la Cour constitutionnelle a rejeté la demande d’audition des missions d’observation électorale. Elle la qualifie de « sans objet ». Elle a conclu que la demande d’annulation du vote pour la présidentielle dans les circonscriptions de Beni et Butembo est « recevable mais non fondée ».
Aussi, les juges de la Cour constitutionnelle considèrent que la demande de recomptage des voix est exceptionnelle, que la demande est « absurde » et que la Dynamique de l’opposition n’a apporté aucune preuve.
La Cour a également rejeté, par ailleurs, la requête de Théodore Ngoy Ilunga Wasenga qui contestait la régularité des résultats du même scrutin.
Selon les résultats publiés par la CENI et confirmés par la Cour Constitutionnelle, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo l’a emporté avec 7.051.013, soit 38,57%. Il est suivi de Martin Fayulu Madidi avec 6.366.732, soit 34,83%, et Emmanuel Ramazani Shadary avec 4.357.359, soit 23,84%.
Sur place, aux alentours du bâtiment du Palais de Justice, quelques centaines de militants se réclamant de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ont célébré cette nouvelle en klaxonnant notamment.