Les Nations Unies plaident pour l’ouverture d’une enquête “approfondie et rapide” sur les évènements malheureux qui ont causé la mort de 890 personnes sur le territoire de Yumbi, dans la province de Maï-Ndombe.
Pour la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, cette enquête permettra de rendre justice afin d’éviter un nouveau cycle de violence intercommunautaire.
« Il est crucial que toute cette violence fasse l'objet d'une enquête approfondie et rapide et que ses auteurs soient traduits en justice (…) Cela est impératif afin que justice soit rendue aux victimes de ces terribles attaques, mais aussi pour éviter de nouveaux épisodes de troubles intercommunautaires et pour faire face à la colère et au sentiment d’injustice qui pourraient conduire à des cycles répétés de violence entre les communautés », a-t-elle déclaré dans un communiqué ce mercredi.
Selon l’ONU, au moins 890 personnes ont été tuées entre le 15 et le 16 décembre 2018 dans quatre villages de Yumbi et plusieurs dégâts matériels ont été signalés. Cette situation avait conduit au report des scrutins présidentiel, législatifs national et provincial au 19 mars prochain.
Auguy Mudiayi