RDC : Plusieurs maisons incendiées lors des affrontements entre les partisans du FCC à Mweka

Les militants, drapeaux, banderoles, effigies... du Front Commun pour le Congo (FCC) lors d'un meeting au stade Tata Raphael à Kinshasa

Plusieurs maisons ont été incendiées, mercredi, lors des affrontements entre les partisans du candidat député national Constantin Mbengele, du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC/Alliés), et ceux du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), tous membres du FCC, à Shokombeng, localité située à environ 45 km au sud-ouest de la cité de Mweka (Kasaï).

A la base, les partisans du candidat député national Constantin Mbengele ont accusé ceux du PPRD d'avoir attaqué par arme leur cortège de campagne électorale en pleine cité.

"Des jeunes armés des pistolets à la solde du PPRD ont attaqué, dans la nuit du mercredi à ce jeudi, le cortège du candidat Constantin Mbengele. Ils ont ravi une moto et incendié vingt maisons de ceux qui attendaient Constantin Mbengele. Pour le moment, nous avons trouvé refuge au village de Mateya, 8 km du lieu des incidents. Ils nous pourchassent et nos vies sont en danger", a déclaré un journaliste faisant partie de la délégation du candidat.

Une source administrative à Mweka reconnaît les incidents mais parle plutôt des actes de provocation des policiers qui assurent la garde du candidat Mbengele. Au moins une personne a été blessée.

"Le candidat Constantin Mbengele est arrivé à Mweka avec 8 policiers armés qui font partie de sa garde. Ces policiers ont blessé grièvement un habitant de la localité de Shokombeng. Les membres de sa famille se sont attaqués aux partisans de Mbengele et ont incendié des maisons. Nous nous demandons comment un candidat peut avoir une garde armée", s'interroge cette source qui a requis l'anonymat.

La société civile de Mweka redoute une détérioration de la situation sécuritaire.

A Tshikapa, toujours dans le Kasaï, plusieurs jeunes ont manifesté contre l'arrivée du candidat du FCC, Ramazani Shadary. Au moins une personne a été tuée.

Sosthène Kambidi