La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) se prépare à observer les élections prévues le 23 décembre en RDC. Un dernier groupe d’observateurs termine la dernière étape de la formation.
En l’absence d’observateurs des pays européens, c’est notamment sur ceux de l’Eglise catholique que les yeux sont braqués. Plusieurs centaines d’agents des centres d’appel mis en place par la Commission épiscopale Justice et paix (CEJP) de la CENCO sont en train d’être déployés à Kinshasa.
Au total, 40.000 observateurs de court terme et 1026 observateurs de long terme seront déployés par l’Eglise catholique. Ils ont été formés notamment sur le circuit de vote donc du respect des procédures par la machine à voter, cette technologie par écran tactile qui va être utilisé pour la première fois dans le pays. Pour sa part, la CENI a prévu environ 75.000 bureaux dans le pays.
Dans une interview accordée au journal belge Le Soir, Joseph Kabila avait expliqué la position de son pays sur l’observation électorale par les experts européens et américains.
« Les observateurs seront là : il y aura plus de 40.000 observateurs nationaux, qui ont déjà été formés dans ce but, et aussi les témoins des partis politiques. En plus, il y aura des observateurs de la région, de la SADC (Communauté de développement des Etats d’Afrique australe), de l’Union africaine, de la Communauté des Etats d’Afrique centrale (CCEAC), de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)… Il est vrai aussi qu’il n’y aura pas d’observateurs envoyés par l’Union européenne ou les Etats-Unis. Pourquoi devrait-on les inviter ? Je considère que ces pays ont déjà préparé leur rapport avant même le jour du vote ! L’important, ce sera surtout l’observation par les Congolais eux-mêmes », avait-il dit.