RDC : "Que celui qui avait escroqué... restitue", Tshisekedi lance un compte à rebours

Le fils et héritier de l'opposant historique congolais décédé en février 2017 a promis de mettre fin à l'impunité, s'il est élu, à l'issue de la présidentielle censée se tenir le 23 décembre 2018.

"Tout celui qui pense avoir mal agi dans le passé, qu’il se repente. Que celui qui avait escroqué, qu’il le restitue", a déclaré Félix Tshisekedi devant ses milliers de partisans rassemblés à l'esplanade de la cathédrale Bonzola, à Mbuji-Mayi. 

"Donc toutes ces autorités que vous voyez aujourd’hui qui nous font souffrir, qui détruisent notre région, tous vont partir. Nous leur avons lancé un compte à rebours", a indiqué le candidat. Et de prévenir : "Celui qui avait tué, il sera jugé sur la plainte de la famille de la victime".

Le candidat soutenu notamment par Vital Kamerhe et Tryphon Kin-Nkiey Mulumba, a néanmoins promis que son "gouvernement ne sera pas rancunier, moins encore méchant". 

Stanis Bujakera Tshiamala, depuis Mbuji-Mayi