Le Royaume-Uni a encouragé, mardi, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) à appliquer les différentes recommandations formulées en rapport avec la machine à voter aux élections prévues le 23 décembre de cette année.
L’ambassadeur du Royaume-Uni à l’ONU, Stephen Hickey, a expliqué que cela permettra de garantir la confiance des électeurs.
« Le Gouvernement, les partis politiques et la CENI doivent dialoguer pacifiquement, y compris sur la question des machines à voter et la liste électorale. Nous encourageons la CENI à mettre en œuvre les différentes recommandations sur l’utilisation des machines à voter afin de renforcer la confiance des électeurs. La population a beaucoup à gagner dans ces élections », a-t-il déclaré au cours de son intervention à la 8397ème réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU.
La question de l’usage ou non de la machine à voter continue à diviser la classe politique et l’opinion congolaises à moins de 10 jours du début de la campagne électorale.
Les experts de la Westminster Foundation For Democracy, avaient énuméré 15 recommandations pour, « atténuer les risques dont l'impact et la probabilité sont les plus élevés ». A la fin de leur étude, ses experts recommandaient, par exemple, que soient désactivées les communications externes, carte SIM et Wifi, jusqu'au moment où ceux-ci seront nécessaires. Ils proposaient aussi que le nombre maximum des bulletins de vote par machine soit limité à 660 pour « empêcher un excès de votes ».
Selon eux, leur évaluation de la machine à voter n'était pas exhaustive puisqu'ils n'avaient pas eu la possibilité de réaliser un audit et une certification du logiciel et du matériel. L'étude s'était donc limitée aux fonctionnalités de cette machine et aux caractéristiques du matériel et du logiciel telles qu'exposées par la CENI.
Auguy Mudiayi