Au moins 5 cas de violences sexuelles rapportés par le Centre de santé de référence de Kamako parmi les refoulés d’Angola, pris en charge par ce complexe médical, situé à une dizaine de kilomètres de la frontière avec l’Angola.
Deux femmes, âgées respectivement de 41 ans et 35 ans, sont parmi les victimes. Selon leurs témoignages rapportés à ACTUALITE.CD par Dr Mikobi Miko, médecin directeur du Centre de santé de référence de Kamako, elles ont été violées par plusieurs personnes en tenue civile pendant qu’elles quittaient l’Angola.
« Il y a également trois autres personnes dont deux filles d’environ 17 ans qui ont, elles, été violées ici, à Kamako, par des inconnus », a ajouté le médecin.
José João Manuel, l’ambassadeur angolais en poste à Kinshasa, avait rejeté les accusations de brutalité dans l’opération d’expulsion des Congolais.
Reçu par le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, le diplomate angolais s’était aussi dit ouvert aux « vérifications » comme l’avait demandé le gouvernement congolais.
Félix Ngalamulume, depuis Kamako