Au moins 15 cas de varicelle ont été rapportés par le Centre de santé de référence de Kamako parmi les refoulés d’Angola, pris en charge par ce complexe médical, situé à une dizaine de kilomètres de la frontière avec l’Angola.
« C’est vrai qu’il y a risque, mais nous n’avons pas les moyens de les mettre en quarantaine. Nous ne pouvons soigner que les cas par un traitement symptomatique», s’est plaint sur ACTUALITE.CD, Dr Mikobi Miko, médecin directeur du Centre de santé de référence de Kamako.
La varicelle est une maladie (bénigne) très contagieuse transmissible par contact direct avec les cloques d'une personne infectée ou par les voies respiratoires.
« J’ai appris que des cas de conjonctivite sont signalés parmi les enfants à la frontière. J’ai envoyé une équipe sur place pour en savoir plus », a-t-il ajouté.
Jusque-là, aucune aide d’envergure n’est déployée sur place.
« Nos traditionnels partenaires et les ONG sont arrivés ici en mission d’exploration d’abord. On attend qu’ils reviennent », espère le médecin.
Il y a également des cas de paludisme (238), IST (13), infections respiratoires aiguës (57), diarrhée (48) et malnutrition sévère (32) qui sont pris en charge dans cette structure sanitaire rien que pour la période allant du 12 au 17 octobre, d’après les données fournies à ACTUALITE.CD.
Félix Ngalamulume, depuis Kamako