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Ecroulement du silo : Une deuxième plainte de l’hôpital Moyi Mwa Ntongo contre l’entreprise Fap Congo
Femme
- Société
- Mercredi 17 octobre 2018 - 16:35
Les avocats de l’hôpital Moyi Mwa Ntongo ont déposé, ce mercredi 17 octobre 2018, une deuxième plainte contre l’entreprise FAP Congo, responsable du silo qui s'était effondré sur l’établissement hospitalier en question, il y a près de deux mois, faisant au moins deux morts et plusieurs blessés. Cette plainte intervient après celle déposée, fin août dernier, au parquet général de Matete.
Selon les avocats de cet hôpital, le parquet général de Matete n’a pas encore commencé à instruire ce dossier, malgré le dépôt de la première plainte, le même jour du drame. Me Célé Mutshipayi, l’un des avocats, appelle le parquet à tenir compte des dégâts humains et matériels causés par l’effondrement du silo.
« Nous sommes venus déposer une deuxième plainte contre la société FAP Congo puisque nous sommes victimes depuis le 28 août 2018 de l’effondrement de leur silo. Ce silo est tombé sur notre hôpital et nous avons porté une première plainte, le même jour, ici, au parquet général de Matete. Et depuis lors, nous attendons la réparation mais eux de leur côté, ils sont en train de construire. Ils sont en train de travailler pendant que, chez nous, nous travaillons simplement avec un service minimum à cause de nos bâtiments et autres matériels médicaux qui ont été détruits. Nous avons aussi des pertes en vies humaines, c’est-à-dire deux personnes ont été tuées de notre côté mais il n’y a jusque-là aucune indemnisation », a indiqué à ACTUALITE.CD, l’avocat de l’hôpital Moyi Mwa Ntongo.
Le mardi 28 août 2018, l’un de deux silos de l’entreprise de fabrication de farine de froment, FAP Congo, s’était effondré touchant une bonne partie du centre de santé catholique Moyi Mwa Ntongo, situé sur la 4ème rue/Limete.
L’écroulement de ce silo, capable de contenir plusieurs milliers de tonnes de blé, a causé deux morts, selon les avocats de l’hôpital, d’énormes dégâts matériels et de pertes financières difficiles à évaluer. Selon les premières indications, le bilan pourrait être évalué à plus d’un millier de dollars US.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco
