L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) et l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) rapportent « des tirs à balles réelles de la police, sans sommation préalable, dirigées contre un candidat à l’élection présidentielle, des sénateurs, députés et sympathisants de l’opposition ». C’était en marge de la réunion publique prévue le 13 octobre 2018 à Lubumbashi par les candidats à l’élection présidentielle du 23 décembre prochain.
Les deux ONG rappellent que les postulants au nom de l’opposition politique avaient planifié de s’adresser à leurs membres et sympathisants sur les questions qui font l’objet de divergence avec la CENI, principalement : « L’illégalité de l’usage de la machine à voter » et le sort de plus de dix millions d’électeurs sans empreintes digitales ».
Ces organisations note également la mise à résidence surveillée du Représentant du regroupement politique « Ensemble pour le Changement », pour le Grand Katanga, l’obstruction faite à la tenue de la réunion publique et la saisie illégale de l’écran géant et autres matériels électroniques de projection d’image.
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