Le Conseil de sécurité de l’ONU recommande un plus large consensus autour de la question de la machine à voter. A la fin de sa mission de deux jours à Kinshasa, il demande aux parties prenantes de dialoguer pour parvenir à une entente.
« Nous n’avons rien laissé sous la table. Nous avons évoqué toutes les questions avec tous nos interlocuteurs dans la plus grande transparence. La machine à voter a été évoquée. Nous avons rappelé la position du Conseil de sécurité et, appelé, par le dialogue à trouver les voies d’un consensus le plus large possible permettant de créer les conditions d’élections réellement crédibles et transparentes se déroulant dans un climat apaisé », a dit François Delattre, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l’Organisation des Nations Unies, au cours de la conférence de presse organisée ce dimanche 7 octobre au quartier général de la MONUSCO.
Cette technologie de vote par écran tactile était également au cœur de la réunion entre les candidats à la présidentielle et Corneille Nangaa, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Face à l’absence du consensus, les deux parties avaient décidé de mettre en place une commission technique pour poursuivre les discussions.
“La commission technique ne vient pas pour négocier les décisions de la CENI. Elle vient pour procéder aux vérifications approfondies qui ont été exigées par les recommandations de l'OIF et de la Fondation britannique en ce qui concerne la machine à voter”, avait nuancé ce samedi, Nangaa en réponse à une question d'ACTUALITE.CD à Matadi, à l'occasion de la réception du premier lot de machines à voter.
La mission du Conseil de sécurité s’est achevée ce dimanche après les rencontres notamment avec Joseph Kabila, Corneille Nangaa, les candidats à la présidentielle, la société civile et la MONUSCO.