RDC-Présidentielle : Freddy Matungulu présente un budget quinquennal de 74 milliards de dollars

Matungulu

Candidat président de la République de la plate forme électorale de l'opposition “Synergie électorale Notre Congo” (Syenco), Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, a présenté, ce mardi 25 septembre, à Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, son programme du gouvernement. C’était en présence de plusieurs invités dont Vital Kamerhe, également candidat président de la République.

Freddy Matungulu entend à travers son projet de société intitulé “ créer une croissance partagée durable et restaurer la dignité de la RDC ”, remettre le pays sur la voie d'une société de responsabilité sociale, une fois élu président de la République.

Pour lutter contre le chômage et la situation économique désastreuse du pays, Freddy Matungulu propose, entre autres, la diversification du secteur de l'économie.

Il faut adopter une gouvernance et un modèle économique qui soient appropriés à la diversification de l'économie qui requiert une gouvernance économique capable de faciliter l'investissement notamment dans l'agriculture, l'industrie ainsi que les infrastructures de transport ”,  a-t-il dit.

Ce projet de société repose sur trois principaux axes, à savoir la reconstruction de la démocratie, le redressement de l'économie et le relèvement du défi social ainsi que de la solidarité nationale.

Freddy Matungulu propose un budget quinquennal de 74 milliards de dollars soit 14,8 milliards de budget annuel pour sa réalisation.

C'est un budget réaliste au regard des indicateurs macroéconomiques pertinents pour la période de projection. Comme nous l'avons appris à nos dépens depuis l'indépendance, savoir traduire des promesses en réalisations concrètes qui affectent positivement la vie des populations est une mission ardue qui exige de l'expérience, mais surtout de l'intégrité dans la gestion de la chose publique ”, a expliqué Matungulu promettant de créer un cadre de destruction des antivaleurs afin de pousser les Congolais au travail.

Rachel Kitsita