RDC : Kabila a dénoncé l’ingérence dans le processus électoral

Kabila

Joseph Kabila dénonce les ingérences de certains gouvernements membres de l’ONU dans les affaires intérieures des Etats.

“Nous ne saurons pas faire de l’ONU une organisation pour tous si l’ingérence caractérisée de certains gouvernements dans les affaires relevant, sans aucun doute, de la politique intérieure des États, en violation des règles qui la régissent, est dangereusement tolérée, sinon banalisée”, a  déclaré Joseph Kabila devant l’ONU, à New-York, ce mardi 25 septembre.

Kabila souligne que la RDC s'est aussi engagée à financer seule, sans soutien international, l'intégralité du coût des élections prévues le 23 décembre, après deux reports.

“Voilà qui explique la position de mon pays de dénoncer et de s’opposer à toute ingérence dans le processus électoral en cours, et de financer l’entièreté de ses coûts opérationnels”, a-t-il ajouté

Le vice-président de la Commission électorale nationale Indépendante (CENI) avait indiqué que la central électorale “n'utilisera ni ne sollicitera l'assistance de la Mission des Nations Unies au Congo (Monusco)".

L'enjeu logistique pour la commission électorale consiste à déployer ses "machines à voter" aux quatre coins du plus grand pays d'Afrique subsaharienne (2,3 millionz de km²).

Le pays dispose de "27.877 km de réseaux routiers praticables dont 24.480 en terre et 3.400 revêtus", avait indiqué le président congolais Joseph Kabila.

La RDC attend plus de 100.000 machines à voter pour quelque 40 millions d'électeurs enregistrés, selon le président de la commission électorale, Corneille Nangaa.

"Au total, nous utiliserons sept hélicoptères et deux avions", a précisé la commission électorale. "Cette flotte est mise à la disposition par l'armée", avait dit Corneille Nangaa

Des élections présidentielle, législatives et provinciales sont prévues le 23 décembre 2018 en RDC.

Christine Tshibuyi